FEMMES JE NOUS AIME….
Parce que nous sommes simples et complexes, fortes et fragiles.
Je nous aime pour notre force et détermination, notre liberté et notre courage, notre tendresse et dignité, notre idéalisme et notre exigence, pour notre féminité et féminisme, notre empathie et notre écoute, notre acharnement et obstination, pour notre soutien et notre protection, notre bienveillance et compréhension, pour notre générosité et notre compassion.
Je nous aime pour notre humour et notre curiosité, notre douceur et dévouement, notre fragilité et notre naïveté, notre ambition et notre quête, notre enthousiasme et énergie, pour notre pudeur et notre mystère.
Je nous aime aussi pour nos contradictions, nos incertitudes, nos combats, nos colères, nos faiblesses, nos incohérences, nos dilemmes, nos remises en question, nos doutes, nos sensibleries, nos excès, nos failles, nos entêtements, nos crises, nos peurs, nos changements de cap, d’humeur et de look.
Je nous aime pour nos maladresses, nos questionnements, nos complications, nos déprimes, nos frustrations, nos humeurs, nos insatisfactions, nos coups de gueule, nos régimes, nos bavardages, nos jalousies, nos larmes, nos ivresses et nos libidos.
Nous sommes tout et son contraire. Nous pouvons tout faire et surtout tout Être.
C’est complexe, mais c’est ce que nous sommes ….
Des Atta-Chiantes !!
Femmes je nous aime car nous nous battons chaque jour dans le monde pour avoir une place. Mais quel combat ! Puisque cette place devrait être naturelle, légitime et évidente depuis toujours auprès de celle des hommes.
Nous sommes différentes. Et alors !! Cette différence est une qualité essentielle et une force car elle s’additionne au lieu de se soustraire.
Co-habiter et partager l’univers professionnel, c’est s’enrichir de cette différence.
Quand l’un voit Bleu et l’autre Jaune, c’est le Vert qui jaillit et çà c’est très créatif.
Biographie :
Laetitia DISONE – Artiste peintre
Laetitia DISONE est née à Paris en 1965.
Autodidacte elle se forme au travers de différents cours comme ceux de Sofia VARI-BOTERO à Paris, Le Centre Artistique d’Oxford, le Circulo de Bellas Artes de Madrid ainsi que l’atelier de la Taille Douce de Françoise BRICAUT (ancienne élève de l’atelier 17 de S.W Hayter) pour y apprendre la gravure. Elle a assisté également différents peintres dans leur travail. Le corps et sa ligne deviennent la source de son inspiration.
La découverte de l’Afrique (6 mois en Côte d’Ivoire) et la rondeur des corps et la simplicité de l’art africain confortent le corps féminin comme source de son inspiration. Au fil des années, les codes esthétiques de ces femmes fécondes mêlent désinvolture et classicisme : Art brut, aborigène et street art.
Peu à peu la ligne se simplifie pour un trait de plus en plus calligraphique et stylisé. Et les techniques – acrylique, aérosol et papiers découpés – cherchent à tendre au plus juste la ligne.
Peu à peu le travail du trait se resserre jusqu’à l’essentiel, mélangeant confusément fond et forme dans une intime communion. Les corps se déconstruisent peu à peu pour se réinventer librement, proposant une nouvelle lecture d’un espace où chacun peut plonger dans son propre imaginaire.