L’ensemble du Grand Paris Express désormais lancé : satisfaction, mais vigilance des entreprises franciliennes.
Le MEDEF Ile-de-France se félicite des décisions du dernier conseil de surveillance de la société du Grand Paris qui s’est tenu vendredi 20 novembre, mais tient à rester vigilant quant à l’avancement global du projet.
Alors que le projet du Grand Paris Express est sur la table depuis près de cinq ans, les trois derniers dossiers d’investissement, concernant les lignes qu’il restait à financer : la 18 (d’Orly à Versailles), la 17 (du Bourget au Mesnil-Amelot et à Roissy-CDG) et la 15 (de Pleyel à Champigny), ont été adoptés par la Société du Grand Paris.
L’amélioration des réseaux de transport en commun est indispensable pour le développement économique de notre région, et le MEDEF Île-de-France a dénoncé à maintes reprises le manque d’investissement dans ce domaine depuis 25 ans. Il est donc aujourd’hui absolument nécessaire que les projets avancent et aboutissent car c’est la compétitivité à moyen et long terme de notre région qui est en jeu.
Le MEDEF Île-de-France appelle également les pouvoirs publics à mettre davantage l’accent sur la modernisation du réseau existant et pas seulement sur son extension. Alors que certaines lignes souffrent d’un état de vétusté qui handicape quotidiennement la mobilité des travailleurs franciliens, la société du Grand Paris, qui n’est pas maître d’ouvrage en la matière, a pourtant décidé d’allouer 25 millions d’euros au RER A.
Par ailleurs, il est dommage que certains territoires soient quasiment exclus du Grand Paris, tels que le Val-d’Oise et la Seine-et-Marne et à un moindre échelon l’Essonne et les Yvelines. Tous les Franciliens auraient dû pouvoir profiter de ce projet.
Enfin, le MEDEF Ile-de-France souligne qu’une grande partie des recettes fiscales affectées à la Société du Grand Paris (543 M€) sont financées par les entreprises, notamment via la taxe sur les bureaux. Il restera donc très vigilant quant à l’avancée du projet qui n’en est qu’à ses débuts. Tout retard accumulé aura des conséquences sur le financement du Grand Paris Express et il ne sera pas possible de mettre une nouvelle fois à contribution les entreprises qui subissent des hausses d’impôts et de taxes divers de l’ordre de 500 M€ /an depuis 2011.
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