Dominique de La Garanderie
Fondatrice et associée du Cabinet La Garanderie, cabinet d’avocats, spécifiquement dédié au droit social, à la gouvernance d’entreprise et la responsabilité sociétale.
Première femme Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Paris (1998-2000)
Administrateur indépendant de Renault (depuis 2003) : Comité d’audit, Comité des nominations et gouvernance.
Membre du Haut Comité pour le Gouvernement d’Entreprise (AFEP-MEDEF) (depuis 2013).
Présidente du Comité d’Ethique du groupe Le Monde (2016).
Membre du Haut Conseil Transparency (France).
Doyenne du Pôle Économique de l’École Nationale de la Magistrature (depuis 2011).
Présidente de Femmes Forum.
Présidente d’Honneur de l’Institut Français des Experts Juridiques Internationaux.
Présidente d’Honneur et fondatrice de L’Association Française des Femmes Juristes (AFFJ).
Vice-présidente du groupe OCDE sur l’évolution des principes de gouvernement d’entreprise (2005-2006).
Ancien membre de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme.
Commandeur de la Légion d’Honneur et Commandeur de l’Ordre du Mérite.
Tribune : Le temps des promotions
De tout temps, les femmes ont eu un rôle social et sociétal, elles ont démontré leur capacité à agir ; action politique, historique, des combattantes : Jeanne d’Arc, Charlotte Corday, Geneviève De Gaulle, Germaine Tillon, autant de révoltes nécessaires guidées par le cœur autant que par la raison.
Ce sont toutes celles qui les ont précédées et celles qui les ont suivies dans le domaine des sciences –Marie Curie–, de la politique –Simone Veil–, et tant d’autres qu’il est injuste de ne pas nommer.
Aujourd’hui les femmes sont chefs d’entreprise, des « hauts potentiels », chefs de groupe… ou plus simplement débutent, mais chacune à sa place, agit avec pour bagages formation ou, diplômes. Les statistiques révèlent qu’elles ont été les meilleures élèves et étudiantes.
Elles agissent avec pragmatisme, sens de l’organisation et occupent souvent des postes d’écoute et aussi techniques : DRH, RH, RSE, communication, juristes.
Tout cela est connu, présenté, discuté, rebattu.
C’est pourquoi le moment est venu de remercier certains hommes.
Ceux qui ont voulu et fait voter des lois telles que le droit de vote, le droit de passer le Bac, d’entrer à l’université, d’accéder à certains métiers interdits (police, justice, armée, avocat…).
Ceux qui admettent aujourd’hui sans rechigner de démissionner des conseils d’administration pour donner une place aux femmes.
Ceux qui veillent à ce qu’il n’y ait pas de discrimination salariale ou promotionnelle.
Ceux qui savent qu’elles contribuent à la performance.
Ceux qui ont compris que la carrière d’une femme apporte autant de valeur ajoutée à l’entreprise que celle de son homologue.
Ceux qui ont mis en place un suivi de ces carrières avec des cibles pour la progression des femmes.
Ceux qui mettent en œuvre quotidiennement des principes de justice et de promotion.
Ceux qui accueillent à parité –mais le plus souvent en voie d’amélioration– les femmes dans les CODIR et les COMEX.
Ceux qui font confiance à des approches nouvelles du management, des relations humaines dans l’entreprise et de la RSE.
Ces hommes existent dans les petites, les moyennes et les grandes entreprises.
Alors unissons-nous pour les rencontrer et échanger avec eux dans la perspective d’une action commune pour un résultat performant sur le plan collectif comme individuel.
Aujourd’hui 8 mars donnons-leur une promotion : celle de l’EXEMPLARITE.
Dominique de La Garanderie
Ancien bâtonnier de Paris