Malgré la promesse de ne plus augmenter les impôts et taxes pesant sur les entreprises ou d’en inventer de nouvelles, le gouvernement vient se dédire concernant le financement du Grand Paris Express.
Depuis 2011, les entreprises franciliennes ont été lourdement taxées notamment par une augmentation de la taxe sur les bureaux, commerces et locaux de stockage dont le produit est passé de 393 M€ en 2010 à près de 700 M€ en 2013 et par la création d’une taxe spéciale d’équipement.
Au total, ce sont près de 500 M€/an de taxes nouvelles qui sont supportées par les entreprises pour financer le Grand Paris Express.
Le Gouvernement vient d’ajouter à ce montant une nouvelle augmentation de 140 M€ qui va porter à la fois sur les entreprises et sur les ménages.
Le MEDEF Ile-de-France regrette que la fiscalité des entreprises soit à nouveau la variable d’ajustement d’un projet certes essentiel pour le développement économique de la Région mais dont il apparaît que le financement n’a pas été précisément défini.
Il convient d’ailleurs d’ajouter que malgré les annonces ministérielles récentes, des retards de livraison des futurs ouvrages ont déjà été annoncés notamment en ce qui concerne la ligne 14.
Pour Agnès Lo Jacomo, Présidente du MEDEF Ile-de-France : « L’amélioration des réseaux de transport en commun est indispensable pour le développement économique de notre Région, et le MEDEF Ile-de-France a dénoncé à maintes reprises le manque d’investissement dans ce domaine depuis 25 ans.
Néanmoins, d’autres solutions financières doivent désormais être sérieusement étudiées comme la réduction du coût des infrastructures ou l’étalement des emprunts. C’est à un véritable pacte de responsabilité à l’échelle francilienne auquel nous devons aboutir rapidement afin d’éviter le matraquage systématique de nos entreprises, déjà très fragilisées par la crise ».
CONTACT PRESSE :
Rosie ADONE-BORDET
Tél. 01 40 55 12 51 – rosie.bordet@medef-idf.fr