Créée en 1966 par quatre ouvriers électriciens, la SNIE (société nouvelle d’installations électriques) est aujourd’hui leader de sa branche en Île-de-France. Entreprise familiale, elle a très tôt misé sur la qualité et l’indépendance pour soutenir sa croissance et fait du dialogue social un moteur de performance.
Les frères Crief, André et Albert, travaillent ensemble comme électriciens sur les chantiers quand ils décident en 1966 de créer une SARL avec deux confrères qui comme eux se sont formés sur le tas. Quelques décennies plus tard, ce sont leurs enfants Fabien et Laurent qui sont à la tête de l’entreprise devenue depuis le leader francilien de son secteur d’activité, avec pour clients les principaux opérateurs de l’immobilier : Les nouveaux Constructeurs, Kaufman et Broad, Nexity, Bouygues ou Vinci Immobilier. «Avec environ 240 chantiers continuellement en cours d’exécution, nous réalisons en moyenne 9 500 logements par an » précise Laurent Crief, Directeur général de la SNIE. «Nous intervenons aussi bien en logements collectifs et individuels, que pour des résidences étudiantes, des résidences pour les personnes âgées, des bureaux, des crèches, etc…».
De gauche à droite : Pascal MARTEAU, Directeur des Opérations, Fabien CRIEF, Président, Laurent CRIEF, Directeur Général, Directeur du Pôle Social, Administratif et Financier, Joël CHENE, Directeur QSE
La qualité comme levier de croissance
«C’est ce qui nous permet de conquérir de nouveaux clients», souligne Fabien Crief, Président. Pour maîtriser entièrement cette qualité, la SNIE ne sous-traite pas. L’ensemble des process sont gérés en interne (du bureau d’études et de la conception de pieuvres électriques jusqu’à la livraison du chantier, en passant par la production en atelier, le transport, les achats, la veille technique, etc…).
L’entreprise réalise entre autres, ses propres tableaux et armoires électriques. «La volonté de mon père était de gagner en indépendance, en réactivité, en intégrant une bonne partie du processus», ajoute Fabien Crief. Une exigence du travail bien fait, soutenue par l’expertise de salariés qui ont souvent une forte ancienneté.
«Nous favorisons la promotion interne. Il est plus facile pour un conducteur de travaux de diriger une équipe s’il a lui-même été ouvrier. Et puis c’est motivant. Nos salariés savent qu’il y a des possibilités d’évolution, qu’ils ne sont pas de simples matricules. C’est notre force!».
La formation des collaborateurs tout au long de leur carrière est l’autre pilier de cette politique, avec des parcours types de formation, des guides métiers décrivant de manière détaillée les savoir-faire essentiels, mis en place dans l’entreprise avant même les outils traditionnels de gestion des compétences.
Une exemplarité qui n’empêche pas l’entreprise d’afficher un taux de rentabilité et des salaires supérieurs à la moyenne du secteur, qui illustre la volonté de concilier l’économique et le social, qui prévaut depuis les origines de la SNIE.
Une entreprise pionnière d’un dialogue social apaisé
La politique RSE de l’entreprise vise à faciliter l’émergence de bonnes pratiques pour une meilleure qualité de vie au travail. Depuis 2017, elle favorise ainsi le droit d’expression au sein des services. Les responsables réunissent leurs collaborateurs dans un cadre convivial pour évoquer tous les sujets liés à l’amélioration des conditions de travail ou l’organisation.
Une relation très directe entre les salariés et le management de l’entreprise, des enquêtes internes, des dispositifs veillant au bien-être des salariés (horaires aménageables -installations sportives – ostéopathe sur site – utilisation de la vidéo dans la lutte contre les TMS…), concourt à un dialogue social apaisé et constructif.
Le projet CAP 2030 de la SNIE doit ainsi offrir à chaque salarié, la possibilité de se projeter dans une logique de qualité de vie au travail. L’entreprise qui compte près de 500 salariés, s’est récemment distinguée en étant la première à mettre en place un Conseil d’entreprise, cette instance créée par la réforme du Code du travail.
Un accord signé en juin 2018, lui confère le pouvoir de négocier en lieu et place des seuls délégués syndicaux. Et dans un souci de démocratie sociale, direction et élus ont décidé que les futurs accords devraient être signés par la majorité des membres, plutôt que par un ou plusieurs membres ayant recueilli plus de 50% des suffrages, comme le précise la loi.
«Nous avons créé une relation de confiance durable avec nos salariés et nos élus, c’est un atout considérable pour notre société et sa performance» explique Laurent Crief.
Une sorte de cogestion à la française qui dans le contexte actuel est porteur de beaucoup d’espoir quant au devenir du dialogue social au sein de l’entreprise. Mais déjà de nouveaux défis s’annoncent et de nouvelles pratiques émergent.
La «révolution digitale» implique déjà une nécessaire adaptation des outils et méthodes de travail. Les évolutions de toute nature (technologiques, réglementaires, etc…) amènent l’entreprise à renforcer toujours plus ses capacités de veille, de prospective (stratégique et organisationnelle) et de G.P.E.C. La RSE, si elle a toujours été «sous-entendue» dans les valeurs et pratiques de management de l’entreprise, fait aujourd’hui l’objet d’une politique de mieux en mieux tracée et formalisée.
Les domaines de compétences
La SNIE est spécialisée dans la conception et la réalisation d’installations électriques : courants forts, courants faibles, réseaux de télécommunication et de vidéocommunication, gestion technique centralisée, contrôle d’accès et de télésurveillance, systèmes d’automatismes liés à la sécurité des biens et des personnes, détection incendie, mais également chauffage électrique et ventilation mécanique contrôlée.
Pour en savoir plus : www.snie.fr