Alors que les trois organisations patronales participaient activement aux travaux de ce groupe de travail depuis deux ans, elles se sont efforcées de traiter le sujet de façon positive afin de ne pas stigmatiser les acteurs économiques dans un contexte hautement sensible. Elles ont aussi rappelé la nécessaire pédagogie et le besoin d’accompagnement concret des entreprises, notamment les TPE-PME, sur ce sujet.
De ce fait, CGPME, UPA et MEDEF regrettent le ton accusatoire du rapport à l’encontre des entreprises et dénoncent des propositions dogmatiques éloignées de leurs réalités. Après deux ans de travaux, CGPME, UPA et MEDEF s’interrogent aussi sur l’efficacité de la méthode qui consiste à réunir en une même enceinte des organisations ou structures dont les rôles sont différents par nature et dont les objectifs ne peuvent être les mêmes, aboutissant, de fait, à un échange déséquilibré et à des propositions sans rapport avec le quotidien des entreprises.
Alors qu’au quotidien CGPME, UPA et MEDEF prennent leurs responsabilités et agissent pour sensibiliser leurs adhérents aux risques discriminatoires et aux bénéfices de l’égalité des chances pour tous, elles souhaiteraient que tous les acteurs en fassent autant et poursuivent un même objectif de performance et de croissance, seul rempart au chômage et seule solution à une lutte efficace contre les inégalités.