LE FINANCEMENT DES TPE/PME 

RETOUR D’EXPÉRIENCE ET VALORISATION DES ACQUIS

PARCE QUE LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES N’EST PAS QU’UN SUJET DE RIENCE CONCRÈTE ET LE VÉCU DE CEUX QUI SONT AU CŒUR DE LA QUESTION. . Pour faciliter le finan- RÉFLEXION, IL EST IMPORTANT DE FAIRE LE POINT À PARTIR D’UNE EXPÉRIENCE CONCRÈTE ET LE VÉCU DE CEUX QUI SONT AU CŒUR DE LA QUESTION.

Pour faciliter le financement, les facteurs de succès, les attentes, les insatisfactions ou difficultés mais aussi les zones de fragilité en termes de compétence doivent être exprimés et traités tant du côté de l’entreprise que du financeur quelle que soit la nature de son intervention (Equity/dette). Cette table ronde organisée par le MEDEF Île-de-France, animée par Corinne Lecocq en sa qualité d’accompagnateur de l’entreprise “témoin”, permettra de ré- pondre aux questions essentielles.

Après avoir évoqué les travaux finalisés et en cours de l’observatoire du financement des entreprises représenté par son Président Fabrice Pesin (également Médiateur National du Crédit), nous partagerons l’expérience d’une entreprise du secteur “digital sportif ” avec Anne-Marie Cano, dirigeante de la société Idalgo (créée il y a 10 ans), accompagnée de Benoît Bazzocchi, dirigeant fondateur de Smartangels.fr, plateforme de crowdfunding Equity et de Angelina Simoni, BpiFrance, Directeur régional Paris (co-crédit avec la banque de l’entreprise en 2015).

Mais quand est-il de la situation du financement des PME ? Selon la 26e édition du baromètre IFOP, il apparaît que les dirigeants sont plus optimistes qu’à la rentrée 2014.

L’inquiétude à l’égard du contexte économique se stabilise à 83% à un niveau toutefois de 4 points inférieur à celui constaté il y a un an. Même si la moitié des dirigeants de PME déclare toujours faire face à une baisse de chiffre d’affaires (51 %), les problèmes de trésorerie ou de financements sont en net recul, à hauteur de 26 % (-4 points depuis mai 2015 et -8 points depuis septembre 2014). 32 % d’entre eux déclarent se limiter dans leurs demandes de crédits bancaires (+3 points). Si près de la moitié des dirigeants relève une augmentation des taux ou l’octroi d’une somme inférieure à celle voulue (45 %, +6 points), 38 % déclarent devoir fournir des garanties supplémentaires (+1 point) et environ un chef d’entreprise sur quatre est confronté à des réductions de crédit ou de facilités de trésorerie (28 %, -8 points).

Enfin, à l’heure actuelle, 3 % seulement ont déjà eu recours au crowdfunding (7 % en région parisienne) et 4 % pourraient être intéressés par cette alternative au prêt bancaire, tandis que 90 % ne prévoient pas
d’utiliser ce mode de levée de fonds. Ces chiffres et l’expérience du financement telle que nous pouvons la vivre en tant que conseil spécialisé montrent que le chef d’entreprise reste globalement seul face aux décisions et aux actions à prendre et organiser.

Ce témoignage combiné et fondé sur un retour d’expérience global est un atout pour clarifier les questions essentielles liées à la réussite du financement.