Crise sanitaire oblige, cette année c’est virtuellement que le MEDEF Île-de-France accompagne les jeunes en recherche d’une formation et d’un contrat d’apprentissage. 10 000 offres sont proposées par une centaine de partenaires (entreprises et écoles).
Organisé avec le concours de la Préfecture de la région d’Île-de-France, la CCI Paris Île-de-France, le Conseil régional d’Île-de-France, l’Éducation nationale et Pôle emploi, ce salon virtuel se déroule en deux phases : une phase de lancement qui, le 17 juin dernier a permis aux candidats d’affiner leurs recherches, en découvrant la diversité des offres et des possibilités, avant de déposer leur CV en ligne dans la CVthèque créée à cette occasion. 1 500 CV ont été déposés, ainsi que 750 demandes de contacts auprès des exposants. Une seconde session aura lieu du 22 septembre au 16 octobre, au cours de laquelle ils pourront poursuivre leurs démarches et dialoguer avec les entreprises et les écoles de formation, au travers de chatbots et de visioconférences.
Booster l’apprentissage
Il faut dire qu’il y avait urgence à se mobiliser, alors qu’un jeune sur six a été privé d’emploi pendant le confinement, selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), et que la recherche d’un contrat en apprentissage, notamment au sein des PME, est sérieusement entravée par le climat d’incertitudes qui entoure leurs carnets de commande. « Dans ce contexte de sortie de crise, notre priorité est double : offrir à chaque jeune la possibilité de trouver sa voie et ainsi de bâtir son avenir ; et permettre à nos entreprises de recruter les bons profils de compétences », souligne Daniel Weizmann, président du MEDEF Île-de-France. Grâce au contact rapide et direct avec les entreprises, les CFA et les écoles, que permet cette version 2.0 de la Fête des Métiers, de l’Orientation et de l’Alternance, les jeunes pourront trouver beaucoup plus facilement une formation et conclure leurs contrats d’apprentissage. Les mesures annoncées par le gouvernement, devraient les y aider.
Depuis le 1er juillet et jusqu’au 28 février 2021, les entreprises bénéficient d’une aide financière de 5 000 euros pour l’embauche d’alternants de moins de 18 ans ou de 8 000 euros pour les alternants majeurs. Elle est versée sans condition dans les entreprises de moins de 250 salariés. En revanche, pour les plus grandes (on en compte environ 7 000), elles devront justifier d’un taux de 5 % d’alternants dans leurs effectifs d’ici 2021. Grâce à cette mesure, un alternant de 20 ans ou moins n’aura aucun coût (salaire et charges sociales) pour l’entreprise. Entre 21 et 25 ans, le coût sera de 175 euros par mois. Les jeunes ont, quant à eux, désormais jusqu’à six mois pour trouver un contrat d’apprentissage. Un apprenti qui s’inscrit en septembre dans un centre de formation aura donc jusqu’au 28 février 2021 pour trouver son graal.
En savoir plus : www.fetedelalternance.com
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